La Commission électorale nationale indépendante tarde à donner les résultats du double scrutin (législatives et référendaire) du 22 mars dernier. Ces élections pour rappel avaient été marquées par des violences inouies qui ont causé des morts, des blessés et dégats matériels importants. Meme si le bilan varie toujours, selon que l’on soit du coté du régime Alpha Condé ou du Front National pour la Défense de la Constitution.

En attendant, la communauté nationale et internationale n’a pas attendue pour dénoncer le caractère sélectif de ce double scrutin : la France, l’Allemagne, les Etats-Unis, l’Union européenne, la CEDEAO, l’union européenne, l’organisation internationale de la Francophonie, excusez du peu, la liste des adversaires du double scrutin d’Alpha Condé est longue. Ils ont tous dit la meme chose: ce double scrutin n’est pas crédible.

A présent, ils sont nombreux les autorités, ceux qui sont acquis au régime Alpha Condé et les citoyens guinéens,  qui se demandent ce que la commission électorale nationale indépendante fera de ce double scrutin contesté.

A propos, il faut dire que le président Alpha Condé se trouverait selon nos sources proches du palais Sekhoutouréah dans des calculs.  Comment faire baisser la tension des critiques au niveau de la communauté internationale, qui, comme un seul homme s’est levée pour dire que le double scrutin du 22 mars est tout sauf une élection crédible et transparente.

Comment renouer le fil du dialogue avec la communauté internationale ?

Au niveau de la commission électorale nationale indépendante, le patron de cette institution sur la photo, avait déclaré que les recommandations de l’organisation internationale de la francophonie avaient été prises en compte. A savoir, la radiation des 2 millions 500 mille électeurs du fichier électoral. Alors pour proclamer les résultats, la CENI aussi est entre les calculs pour ne pas fausser les comptes.

Comment faire en sorte que les 2 millions 500 mille électeurs ne reviennent pas dans le décompte final ?

En attendant que le président Alpha Condé ne sorte de ces calculs, les langues se délient, mais pour combien de temps encore ?

 

Ousmane Cissé