Dans son adresse à la nation jeudi à l’éditions de 20h30 de la télévision nationale, le chef de l’Etat a annoncé plusieurs mesures que les guinéens et ceux qui vivent en Guinée doivent impérativement respectés.

Parmi ces mesures, figurent en bonne place, la restriction imposée aux déplacements à travers le pays, comme suit : « Toutes les frontières terrestres sont fermées (entrées/sorties) pour tous les voyageurs en dehors du transport des marchandises pour une durée de trente (30) jours renouvelables. Pour les transports de marchandises, le nombre de convoyeurs est limité à 2 apprentis et 1 chauffeur. A leur entrée sur le territoire national, ils seront soumis au suivi comme contact, durant quatorze (14) jours. Le suivi peut se poursuivre en Guinée ou dans le pays de provenance, sous la coordination des autorités des deux pays. Les transports en commun de la ville de Conakry seront soumis à une limitation de passagers : 3 passagers par voiture, 1 par moto, et 7 à 10 par minibus ».

Seulement voilà, depuis plusieurs mois maintenant, le prix du baril de pétrole ne cesse de baisser au niveau des pays producteurs. Mais en Guinée, les autorités n’ont toujours pas baissé les prix.

Policiers et chauffeurs ont eu plusieurs accrochages ce vendredi à travers Conakry. Tandis que les premiers tentent de faire appliquer les mesures annoncées par le président Alpha Condé, d’autres évoquent la cherté des produits pétroliers à la pompe.

Conséquence de cette situation, les transporteurs n’ont pas respecté les mesures annoncées par le chef de l’Etat. Taxis et autres voitures ont roulé quatre passagers derrière et deux devant plus le chauffeur trois personnes.

Dans les Bus, y compris ceux appartenant à la société de l’Etat, il y avait beaucoup de monde.

La question qui taraude les esprits est de savoir à quand le régime Alpha Condé va baisser le prix des produits pétroliers.

Mohamed Soumah