Le Premier Ministre, Ibrahima Kassory Fofana a dans son discours annoncé des mesures sociales pour venir en aide aux populations. C’est le cas dans le domaine des transports publics en bus et par voie ferroviaire (Conakry Express) qui seront gratuits en Guinée, et ce jusqu’en juin prochain.
Seulement voilà, les services qui sont annoncés gratuits n’existent presque pas. C’est le cas du train Conakry-Express qui est l’arrêt depuis plusieurs mois.
Pour ce qui est des Bus, il est à préciser que ces bus démarre leur course dans le quartier de Dabompa, en haute banlieue de Conakry pour terminer au Port autonome de Conakry.
Seulement voilà, au niveau du rond-point de Dabompa à Tamisso, une longue file se forme à l’attente des Bus. Ce beau monde s’arrête selon nos constats sur le terrain jusqu’à 8h parfois, sans voir l’ombre de Bus. Et si un Bus pointe le nez à partir de 8h, il faudra encore attendre une heure, voir plus pour voir l’ombre d’un autre Bus. Les citoyens impatient se fâche le plus souvent et prennent enfin un autre moyen de circulation pour quitter les lieux. Les gestionnaires des Bus qui ne côtoient plus l’argent comme par le passé, traînent les pieds et font semblant de travailler, alors qu’en réalité, ils s’accommodent difficilement avec cette gratuité et pour cause. Nombreux sont les travailleurs de ces Bus qui n’ont pas de salaire, ils se débrouillent avec des tickets vendus le jour le jour.
Pour le dire en un mot comme en mille, les Bus de la SOGUITRANS sont rares dans la circulation. Contrairement à l’annonce de Ibrahima Kassory Fofana, les Bus sont rares dans la circulation.
Que dire du train Conakry Express? Sinon que ce train emprunte la même voix que le train minéralier de la CBK. Alors que ce train circule, on nous dit que les rails du train Conakry Express sont envahis par des ordures. Mais jusqu’au moment où nous allions sous presse, ce train Conakry Express n’est pas en circulation.
Ce qui fait dire à beaucoup de citoyens que les annonces du Premier Ministre ne tiennent pas la route. Il a, selon des citoyens interrogés, parler pour parler, c’est tout. Dommage que les mesures d’accompagnement annoncées n’arrivent toujours pas
Il est même à se demander s’il n y a pas une distance océanique entre les discours officiels et la réalité sur le terrain.
Mohamed Soumah