L’activiste de la société et homme politique indien Mahatma Ghandi, face à l’oppression du colonisateur Anglais avait déclaré : « Je sais que la non violence est infiniment plus grande que la violence elle-même. Mais s’abstenir de punir n’a de sens que lorsqu’il existe le pouvoir de punir. Cent mille Anglais ne sauraient effrayer Trois cent millions d’Indien » (Mahatma Ghandi).
Cette assertion du leader politique pacifique mérite bien que l’on s’y attarde au vu de ce qui se passe en Guinée. Le président Alpha Condé contre la volonté de la majorité écrasante des guinéens a décidé d’aller contre la volonté populaire. Il a organisé un double scrutin controversé qui n’est reconnu ni par la majorité des guinéens, ni par la communauté africaine, encore moins par la communauté internationale.
Face à une telle réprobation, il faut dire que le chef de l’Etat et son clan n’aiment vraiment pas la Guinée. Aimer la Guinée, c’est s’investir pour son renouveau et son développement pour le bien-être de ces concitoyens et relever les défis du présent pour avoir un avenir radieux.
Que ceux qui tiennent le pays le sache donc. L’oppression de ceux qui ne pensent pas comme eux ne doit pas etre la règle d’or : arrestation, emprisonnement, corruption érigée en système de gestion, une gouvernance bancale, les droits de l’homme bafoués, une gestion clanique avec les régies financières tenues par une ethnie au détriment de la majorité, excusez du peu, la liste est longue.
Cependant, comme disait Ghandi, une minorité ne saurait venir à bout de la majorité. La minorité qui tient d’une main de fer va régner pour un temps, mais pas tout le temps.
Alia Sylla ( fidèle lecteur de Guineelive)