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230 millions d’euros  remboursables sur 31 ans : Alpha Condé nous fera voir de toutes les couleurs

Le moins que l’on puisse dire,  c’est que l’affaire fait grand bruit et  le régime Alpha Condé n’est pas loquace pour parler de sa gestion économique. Depuis le 21 décembre 2010, date à la quelle le chef de l’Etat a prêté serment, Alpha Condé passe toujours sous silence la corruption qui gangrène son régime. Mais petit à petit, des révélations se font au grand jour. Vendredi  05 juin 2020, un accord de prêt d’un  montant  de 230 millions d’euros. Ce prêt  que le gouvernement guinéen a signé il y a  un an avec  une société londonienne appelée PALUMBO Group LTD travaillant avec une autre dénommée  « Trinity Wealth Management » est  considéré comme une société écran qui n’a pas de repère en Guinée .

Selon certains députés du parlement contesté du 22 mars dernier, le montant du prêt s’élèverait à  230 millions d’euros  remboursables sur 31 ans. Soit. Ce qui aux yeux de l’opposition  n’est autre qu’un autre scandale de trop et pour cause.  La société « Palumbo Group » que votre quotidien en ligne Guineelive n’a pas encore retrouvé les traces sur le net  se présente comme une multinationale travaillant  dans le domaine de la construction des infrastructures, notamment l’énergie et les  projets environnementaux, sans plus de précision devrait réaliser des infrastructures scolaires pour le compte du ministère de l’Enseignement technique et de la formation professionnelle et de l’emploi.

Toutefois, les guinéens n’étaient pas du tout informés de ce prêt. Il en est de même que le service de la dette guinéenne qui a explosé, se situant au delà des seuils raisonnables.

En tout cas, ces dettes qui servent aux intérêts égoïstes du président Alpha Condé et de son clan pour s’éterniser au pouvoir  seront les dettes de demain, compromettant le développement du pays.

Pour l’heure, ni le Président Alpha Condé, ni le président du parlement controversé qui était président du groupe parlementaire de la majorité présidentielle de l’ancienne législature, Amadou Damaro Camara qui doit en savoir quelque chose, ni le Ministre de l’Enseignement technique, n’ont parlé pour donner des explications autour de cet énième scandale.

 

Mohamed Soumah