Depuis l’arrivée de cette pandémie à coronavirus qui sévit actuellement en Guinée, les populations guinéennes sont confrontées à plusieurs problèmes. Notamment celle de la viande.

Il y a quelque jour,   les citoyens de Nabaya sont confrontés à une crise de viande. Dans la commune urbaine de Kankan, le constat relève que le prix de la viande à chuté de 30.000 à 35.000  voire  40.000fg le kilogramme. Dans ce cas, les autorités communales ont demandé aux bouchers  de revenir immédiatement au prix initial (30.000fg).

Selon les bouchers, cette  augmentation  n’est pas seulement à Kankan, mais ce de partout en Guinée. Cette augmentation est liée à la rareté des bétails dans les sous-préfectures et les villages les plus proches. Les bœufs dont les poids paissent 100kilogrammessont vendus plus de 3.000.000  francs guinéens.

A Kankan, l’augmentation du prix d’un kilogramme de viande de 35.000 à 40.000 fg a été constatée depuis le mois de Ramadan. Les bouchers accusent les vendeurs de bœufs d’avoir augmenté le prix des bétails. Mamadi Kroudi Kourouma,  3ème vice-maire  de la commune urbaine de Kankan nous explique la situation. « Effectivement à la veille de la fête, ils ont augmenté le prix. Mais le jour de la fête, on ne pouvait pas priver les citoyens de manger la viande. Donc on les a laissé faire. Maintenant, la commune a pris ses  dispositions sous la recommandation de Mr le maire Mory Kolofon Diakité. La décision est de maintenir le prix initiale  (30.000fg) jusqu’à preuve du contraire, c’est le maire qui a décidé ainsi. Ce que nous pouvons dire aux citoyens, c’est de se patienter. Ils auront  la viande en abondant  et aux bouchers de revenir au meilleur sentiment pour satisfaire les citoyens de Nabaya. Actuellement, la vie est difficile, elle est très chère. Avec la COVID-19 les gens ne travaillent pas. Donc je leur demande pardon, pour qu’ils soulagent les citoyens », a-t-il dit.

Selon Ansoumane condé, président des bouchers de  Kankan, c’est la maladie à coronavirus qui a entrainé cette crise non souhaitée.« Nous sommes dans un moment très difficile, personne n’est fier de la crise. La commune a convoqué une réunion urgente sur le prix de la viande et en demandant de revenir immédiatement au prix initiale (30.000fg) le kilo. Actuellement ce n’es pas facile pour nous de revendre un kilo à 30.000fg et si la mairie exige de revendre au prix initiale, je pense bien que les citoyens de Kankan ne vont pas manger la viande dans ces deux jours. Avant ont gagnaient des bœufs très facilement. Mais actuellement, c’est le calvaire. Parce que nous partons dans les villages pour chercher des bœufs et ils sont très chère là-bas. Les bœufs dont leurs poids paissent 100 kilos sont revendus à 3.000.000fg. », a-t-il expliqué.

Poursuivant sont intervention, le président des bouchers a dit :«  Ce que je peux dire au maire, c’est de ne pas fermer  les portent de la boucherie de Kankan. Sinon cela va jouer sur nous les bouchers et en même temps sur les citoyens aussi. Car, c’est dans ce secteur nous  subvenons à nos besoins et ceux de nos enfants. Le maire peut nous priver de travailler dans cet établissement et il peut nous dire de ne pas égorgé les bœufs à l’abattoir, tous ces lieux appartient a la commune, mais il ne dira pas, qu’on ne peut pas égorger les bœufs dans notre résidence privé », a-t-il ajouté.

A noter que, la commune de Kankan est en bras de fer avec les bouchers, donc le maire Kolofon Diakité  est prêt  a cadenasser toutes  les protes de la boucherie et l’abattoir dans la ville.

Moussa Moise Konaté, correspondant de Guineelive à Kankan