C’est une information qui angoisse tout bon guinéen. Par le fait des pots-de-vin  donnés dans les différents secteurs de l’administration, la Guinée accumule une perte de plus de six cents(600.000.000.000GNF) milliards de francs guinéens par an.

Cette information a été révélée par Sékou Mohamed Sylla, Secrétaire Exécutif de l’Agence nationale de lutte contre la corruption, lors d’une conférence de presse tenue le samedi 11 juillet à Conakry.

Selon lui, la corruption et ses effets corolaires existent bel et bien dans les sphères de l’administration du pays.

Et, pour le combattre dit-il, il faut un grand moyens mis à la disposition des personnes chargées à cet effet. « La corruption est un fléau difficile à combattre. Pour le faire, il faut des moyens(…) », a défendu son institution accusée de faiblesse et d’impuissance par beaucoup de guinéens face au phénomène de corruption dans le pays.

Par ailleurs, le patron de l’Agence nationale de lutte contre la corruption a révélé que des points focaux ont été désignés pour veiller sur tous les départements et directions de l’administration publique.

Présidant la rencontre, Mamadou Lamine Fofana, ex-ministre de la justice a mentionné que la corruption est une infraction matérielle et très difficile combattre. « Pour le sanctionner, il faut des preuves matérielles », déclare le ministre d’Etat chargé des relations avec les institutions.

Une façon pour le proche collaborateur du président Alpha Condé de dire que le combat de la corruption et ses faits corolaires est une affaire de tous les guinéens.

Pour rappel, lors de sa prise de fonction en 2018, le premier ministre Dr Ibrahima Kassory Fofana avait inscrit en lettre d’or de ses priorités la lutte contre la corruption.

De nos jours, que peut retenir des guinéens de cette annonce de Kassory ?

Alkhaly Condé