Afrobaromètre et son partenaire de la Guinée Stat view International ont procédé ce mercredi 22 juillet 2020, à la publication des résultats sur l’accès à l’eau potable, aux services de Santé et à l’electricité pour des guinéens vivant en milieu urbain et rural. Selon les responsables de ces structures, sur un échantillon de 1200 personnes interrogees dans les ménages entre le 21 novembre et le 10 décembre 2019, la majorité a déclaré etre non satisfait de ces services en Guinée. L’accès à ces besoins demeure un défi pour bon nombre de guinéens. Parlant de cette problématique, Djiba KABA, point focal de Afrobaromètre en Guinée a mentionné que l’enquête de son organisation prouve que la majorité des guinéens manquent d’eau potable courant l’année. « Quatre citoyens sur 10 ont fréquemment manqué d’eau potable au courant de l’année passée, surtout dans les régions de Kindia, Boké, kankan, Mamou et Conakry, en vue de satisfaire leurs besoins domestiques. Une bonne partie des guinéens  continuent de s’alimenter en eau par les puits tributaires ou forages, les puits protégés, et puits ou fontaines publiques »,a fait savoir Djiba Kaba. Sur les efforts fournis par le gouvernement pour faire face à ce problème, plus de la majorité des personnes interrogées estiment que l’État guinéen mène mal ce combat. »Plus de huit guinéens sur 10 soit 85% pensent que le gouvernement répond »plutôt mal » ou « très mal » aux préoccupations des citoyens en matière de fourniture des services d’eau et d’assainissement« , a-t-il mentionné. Pourtant, d’après l’enquête, l’eau fait partie des deux problèmes les plus importants que le gouvernement devrait résoudre selon les guinéens. Pour les deux autres services notamment, la santé et l’électricité présentés aussi, il a été révélé que des guinéens restent sur leur fain. Beaucoup ont déclaré aux enquêteurs d’avoir verser des pots-de-vin pour accéder aux services de santé. Quand aux services liés à l’électricité, l’enquête a démontré que des guinéens manquent assez cette denrée. Beaucoup ne sont pas sur le réseau EDG. Ils utilisent des panneaux solaires et des groupes électrogènes pour se trouver du courant. Daouda Yansané