Nanfo Ismaël Diaby, le célèbre promoteur de l’écriture N’ko a afin brisé le silence deux semaines après sa libération sous l’ordre du gouverneur Saidou Keita dans- la soirée du lundi 13 juillet dernier.
Ce mercredi 22 juillet 2020, il a organisé un point de presse à son domicile. Lors de cette rencontre, il a dit que les autorités locales sont obstinées contre lui et ses idées.
Dans sa déclaration, il dit avoir envoyé une plainte au Tribunal de Première instance contre des inconnus pour la destruction de sa mosquée, sa voiture et avoir frappé sa famille et ses compagnons.
« Les autorités administratives, religieuses toutes défenseurs de la langue arabe, n’ont pas trouvé mieux à faire que de nous emprisonner moi et mes compagnons, et de cautionner la destruction de ma mosquée par des individus, et pourtant notre pays est un pays laïc. L’article 11 de la constitution demande à l’Etat de garantir à tous le libre exercice de la profession ou la pratique d’une religion ou d’un culte. Nous informons l’opinion publique que nous avons déposé une plainte au TPI de Kankan, pour le fait que des individus aient démolie notre mosquée, détruire une voiture, et frapper des membres de ma famille ainsi certains de mes compagnon », a-t-il déclaré.
Voici la copie
Moussa Moise Konaté, correspondant de Guineelive à Kankan