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Medias: la Police Judiciaire ne doit pas être le gendarme des journalistes (Syndicat)

Le Syndicat des professionnels de la presse guinéenne était ce vendredi devant les journalistes. Pour évoquer les derniers développements au sein de la corporation.
La conférence était axée sur les relations tumultueuses ces dernières années entre les cadres du régime Alpha Condé, les méthodes cavalières peu catholiques de la direction centrale de la police judiciaire et la situation des journalistes qui utilisent les réseaux sociaux comme moyen d’information pour s’attaquer à la vie privée des citoyens.
Développant tous ces sujets, Sékou Jamal Pendessa, le chargé des conflits et négociations a estimé que le syndicat protège les journalistes qui font des publications dans des organes de presse traditionnels que sont les sites internet, journaux, radios et télévisions. Mais une fois que vous exprimer vos opinions sur les réseaux sociaux ou si vous parliez de la vie privée des citoyens, vous n’êtes pas protégé par la Loi sur la Liberté d’expression. Il a invité les journalistes à s’inscrire dans le cadre de la Loi.
Aux dirigeants, le secrétaire général du syndicat de la presse, a estimé pour sa part que la direction centrale de la police judiciaire en fait de trop en procédant aux interpellations nocturnes, sans convocation. Chemin  faisant, Sidy Diallo affirme que les journalistes et le pouvoir public ne sont pas des ennemis, mais plutôt des partenaires. Mieux soutien le patron du syndicat des journalistes, c’est un droit pour les journalistes d’avoir un regard sur la gestion  publiques et des deniers public, sans être inquiété.
Pour Sidy Diallo, les Ministres et cadres qui ne veulent pas que les journalistes fouinent sur leur gestion doivent rendre le tablier et rester chez eux à la maison.
« A chaque fois que le Président de la République rencontre la presse, il a toujours demandé de faire des investigations. Donc, que ces directeurs généraux, que ces Ministres souffrent de voir des journalistes jeter un coup d’œil dans leurs gestions. C’est une obligation pour nous. On ne peut pas laisser un directeur général, un ministre et même le président lui-même. C’est la gestion publique. Si un cadre ne veut pas que la presse parle de lui, tu rends le tablier et tu restes chez toi à la maison. Là-bas, personne ne parlera de toi. Toutes ces personnes qu’on parle aujourd’hui, on ne les connaissait pas. Une fois que vous êtes dans la gestion publique, c’est un devoir pour la presse de parler de vous. Dans la gestion publique, personne ne peut nous empêcher de faire nos investigations », a-t-il dit.
Par ailleurs, les conférenciers demandent aux pouvoir public, à la  direction centrale de la police judiciaire et au pouvoir public, de jouer chacun sa partition pour le développement de la Guinée.
Guineelive