L’on pourrait tenter de résumer la situation qui prévaut au pays du Président Alpha Condé par cette réflexion de l’homme politique français, qui a marqué l’histoire contemporaine de la France. Il s’agit de Charles de Gaulle qui soutenait je cite que : « mieux vaut partir cinq ans trop tôt que cinq minutes plus tard ».
Alpha Condé, autrefois, promoteur infatigable de la démocratie, de l’état de droit et de la bonne gouvernance sur le continent africain, était un modèle, un exemple de patriote qui était envié et admiré par ses compatriotes et au-delà même de sa Guinée natale.
Mais avec la boulimie du pouvoir, Alpha Condé et ceux qui organisent la mamaya pour lui ont certainement oublié qu’ils ont à la fois combattu le parti de l’unité et du progrès (PUP) pour les uns, et d’autres ont fait la même chose qu’ils reproduisent aujourd’hui.
Mais les mêmes causes produisant les mêmes faits, le PUP est mort de sa belle mort.
Qu’à cela ne tienne, pour préserver leurs intérêts égoïstes au détriment de la nation, les griots d’hier ont trouvé une vile occasion de porter une candidature de trop, illégitime, lâche et hypocrites.
Ce, contrairement à son ami socialiste du Niger, Mahamadou Issoufou sur la photo avec, qui s’interrogeait : « J’ai beau chercher, je ne trouve aucun argument qui justifierait que je me sente irremplaçable. Nous sommes 22 millions de Nigériens, pourquoi aurais-je l’arrogance de croire que nul ne peut me remplacer ? ».
Mais qu’on se le tienne pour dit, le temps reste et demeure le meilleur juge, la vérité finira par éclater au grand jour.