Le moins que l’on puisse dire, c’est que la présidentielle théoriquement prévue pour le 18 octobre en Guinée ne s’annonce pas sous de bonnes auspices.
Les émissaires de la CEDEAO, de l’Union Africaine et des Nations-Unies, n’ont pu pour le moment arracher de compromis, bien que des rencontres de haut niveau aient lieu à Conakry entre les émissaires de la communauté internationale et ceux du régime du Président Alpha Condé.
Toutefois, l’organisation sous-régionale ne désarme pas. Une autre réunion en visioconférence s’est tenue à Abuja sous la conduite du président de la commission de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest, Jean Claude Kassi-Brou, selon nos sources.
La rencontre a connue selon les même sources , la participation des émissaires de la CEDEAO, de l’union africaine et des Nations-Unies. Ces organisations étaient à la recherche des voies et moyens pour la résolution de la crise guinéenne.
Nos sources indiquent que les émissaires de la communauté internationale ont échangé avec le Front National pour la Défense de la Constitution, la mouvance présidentielle, la CENI et la Cour Constitutionnelle.
Même si nous n’avons pas la quintessence des résolutions de la dite rencontre, tout porte à croire que le régime de Conakry aurait lâché du lest et pour cause. La commission électorale nationale indépendante n’a pas pour le moment fixé le montant de la caution à payer pour être candidat à la présidentielle. L’institution en charge de l’organisation des élections en Guinée, n’a pas non plus défini encore les contours de cette présidentielle de toutes les inquiétudes pour la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest, l’union africaine et les Nations-Unies.
Ousmane CISSE