Il est vrai que le régime du Président Alpha Condé ne communique pas sur le fait qu’il soit dos au mur. Mais comme nous enseigne un dicton populaire, il y a des signes qui ne trompent pas. Une première mission, composée de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest, de l’Union Africaine et des Nations-Unies avait séjournée en Guinée.
La semaine dernière, dans le cadre du suivi des recommandations de l’audit du fichier électoral guinéen, une autre mission technique des experts de la CEDEAO était à Conakry pour appuyer la CENI dans la correction et la consolidation du fichier électoral.
C’est dans ces conditions que le Premier Ministre, Ibrahima Kassory Fofana a quitté Conakry dans la nuit du mardi à mercredi 26 Août pour Paris, puis les États-Unis. Histoire de renouer le fil du dialogue avec la communauté internationale.
Dire que la Guinée est sur le banc de la communauté internationale( France, Union Européenne, les Etats-Unis) qui ne reconnaissent pas le double scrutin du 22 mars est un secret de polichinelle. Il en est tout de même de la Nouvelle Constitution, qui pose problème. Entre le texte soumis au référendum et celui promulgué au Journal Officiel, il y a une distance océanique, selon les juristes.
Aux dernières nouvelles donc, la présidentielle, théoriquement annoncée pour le 18 octobre 2020 n’aura finalement pas lieu. N’en déplaise aux nombreux mouvements de soutien, qui soutiennent à tue-tête, que c’est le Président Alpha Condé, âgé de 83 ans, qui reste le meilleur, alors que les guinéens avoisinent la vingtaine de millions d’individus.