Contrairement au CEE et au BEPC, le baccalauréat unique, session 2020, suscite du bruit à Conakry. Des témoignages font état de cas de fraude enregistrés dans plusieurs centres d’examen de la capitale guinéenne.
Selon des informations reçues par votre quotidien en ligne, une centaine de téléphone ont été saisis sur les candidats dans les différentes salles d’examen.
Un cadre de l’éducation nationale qui a requis l’anonymat nous a parlé de complicité de certains surveillants de cet examen.
« Il a été dit avec insistance aux élèves, aux surveillants et aux délégués que le port et l’utilisation des téléphones sont interdits dans les centres d’examen. Mais jusqu’à présent, il y a certains surveillants qui sont encore faibles dans ce cadre-là. Ils laissent passer les téléphones ou bien en tous cas, ils ne font pas des fouilles systématiques pour savoir où est-ce que l’enfant a caché le téléphone. Certains surveillants travaillent en complicité avec les candidats », a-t-il expliqué.
Autres facteurs qui contribuent dangereusement à augmenter la fraude selon notre interlocuteur, c’est l’utilisation de deux PV pour un seul candidat et l’envoi des mercenaires (étudiants et diplômés) dans les salles de classes par les responsables des différentes écoles privées du pays. C’est une façon que ces derniers apportent de l’aide à leurs candidats, histoire d’avoir des bons résultats dans leurs différents établissements.
Si plusieurs cas de fraude sont enregistrés à Conakry ou l’administration centrale se trouve avec de gros moyens, comment les choses se passent à l’intérieur du pays ?
Alkhaly Condé