A partir de ce mercredi 16 septembre, le Président Alpha Condé a prorogé pour un mois, l’état d’urgence sanitaire en Guinée. Ce qui tombe sur le 16 octobre 2020, à presque 24 heures de la présidentielle, théoriquement prévue pour le 18 octobre. Pour ce qui est des mesures d’accompagnement, c’est le silence Radio. les populations sont toujours livrées aux automobilistes dans le transport urbain et interurbain. Les chauffeurs fixent le prix des transports qu’ils veulent, sans aucune autre forme de procès. L’Etat étant étant absent, tout est permis en Guinée.
A ce stade des choses, il est difficile de dire si la présidentielle sera reportée ou pas. La seule certitude, c’est qu’il n y aura pas de campagne électorale pour les 11 candidats à la présidentielle du 18 octobre. Un Droit constitutionnel pourtant.
Cependant, le 12è candidat, lui à travers ses Ministres et responsables des régies financières de l’Etat, est en campagne depuis des mois. Il faut dire que si les rassemblements sont interdits à cause du coronavirus par le chef de l’Etat lui-même, ce n’est pas le cas pour le Président candidat à un troisième mandat. En son nom, les personnes acquisses à sa cause se déplacent et de réunissent partout sur le territoire national, sans être contraint au respect des mesures barrières. Ce que les guinéens ont toujours dénoncé, ce deux poids, deux mesures. Tout est bon pour Alpha Condé et son camp , et tout reste interdit pour ses adversaires. Les mouvements de soutien au 3è mandat naissent partout et organisent presque tous les jours des manifestations de réjouissances, sans la présence de la Covid-19.
En attendant d’avoir le cœur net sur le report de la présidentielle du 18 octobre, qui reste inéluctable, selon de nombreuses indiscrétions à cause de la politique politicienne, pratiquée par Président Alpha Condé, le calvaire est de mise pour la majorité des guinéens, qui triment jour et nuit à la recherche du quotidien, de plus en plus introuvable.
Le pays étant livré à la délinquance financière, à l’impunité, au mensonge et des promesses farfelues érigées en système de gestion sous le magistère du Président Alpha Condé.
Mohamed SOUMAH