Au total, seulement 135km sépare la capitale Conakry de la cité des agrumes. Seulement voilà, la route de Kindia se trouve aujourd’hui dans un état de dégradation très poussé. Pour un véhicule 4×4 , il vous faut 7 à 8 heures du temps pour parcourir les 135km. Des trous, la boue, des voitures embourbées, en panne en pleine chaussée ou encore des camions accidentés sur la route, excusez du peu, la liste des calvaires est longue.
La galère commence à la sortie de la préfecture de Coyah, juste après le lycée de la préfecture de Coyah, la boue vous annonce l’ambiance qui prévaut devant vous. Des véhicules bloqués dans un embouteillage annoncent également les couleurs aux usagers de la route qui s’impatiente.
Les motards arrivent à se frayer un chemin dans la boue les pieds attachés. Après le barrage Kaka, même scénario avec des camions en pannes qui bloquent le passage, il faut encore attendre des heures. Avec des longs fils d’attente qui se forment à nouveau. Le scénario est presque identique sur tout le trajet.
Un usager qui apparemment n’a pas emprunter ce trajet depuis des années explique à son interlocuteur au téléphone, le calvaire qu’il est entrain de vivre : « la route est impraticable mon ami, il faut bouger maintenant, sinon vous n’arrivera que demain à Kindia, la route est très mauvais, balance à la figure de son ami, ce cet usager, visiblement inquiet sur sa moto.
Bloquer dans un embouteillage montre, un chauffeur de camion me voyant prendre des photos me dit : « « vous voyez, notre calvaire ?c’est comme çà à chaque voyage, nous souffrons vraiment. Les Chinois chargés de la construction de la route ont mélangé tous sur la route. Et pire, on ne sait pas quand la construction de la route va finir. Nous prions l’Etat de mettre la pression sur la société chargée de l’exécution pour accélérer les travaux ».
En attendant la fin des travaux, le calvaire reste l’ultime recours des usagers de la route Conakry -Kindia et continuent de garder leurs mal en patience.
Amadou Lama Diallo
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