La haut commissaire aux Droits de l’Homme reste inquiet de la situation qui prévaut dans le pays.  S’exprimant mercredi sur les propos belliqueux du Président  Alpha Condé qui affirmait en visioconférence à ses militants de Siguiri je cite « ce n’est pas seulement une élection, mais c’est comme si nous allions en guerre », Michel Bachelet a exprimé ses vives inquiétudes.

Dans une déclaration, la  haut commissaire des Nations-Unies aux Droits de l’Homme a souligné que dans une démocratie, les propos ethniques, régionalistes et va t-en guerre, n’ont pas leur place. « Les responsables politiques, en particulier les candidats à la prochaine élection présidentielle en Guinée, devraient s’abstenir d’invoquer des affiliations ethniques et d’utiliser un langage provocateur, lesquels pourraient conduire à de la violence, à de la discrimination et à d’autres violations des droits de l’homme. Il y a des de signes sérieux d’une augmentation de l’intolérance et des affrontements, notamment parmi des groupes de jeunes, et des médias qui amplifient les messages de haine ». », déclare  Michelle Bachelet, Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme.

Elle  a donc demandé au chef de l’Etat guinéen de prendre toutes les dispositions pour éviter l’escalade verbale, les propos haineux et de préserver la paix et la stabilité de la Guinée.

 

Naby Camara