Sidya Touré de retour à Conakry : « avec plus de 2 milliards de dollars investis dans les routes, si Alpha Condé était garçon… »
Le patron de l’Union des Forces Républicaines, Sidya Touré voyage beaucoup ces derniers temps, pour dit-on un problème de santé.
Rentrer dimanche soir à Conakry, l’opposant à un troisième mandat s’est exprimé sur l’actualité de son pays. Pour commencer, M.Touré affirme avoir un avantage sur les autres. « Je connais Alpha il y a 40 ans, toutes les mauvaises choses qui le concernent, il met sur le dos des autres ».
S’exprimant sur le voyage du Président Alpha Condé dans le pays profond, Sidya Touré a enfoncé le clos : « Alpha Condé, s’il est garçon, il aurait dû prendre la voiture et faire la route pour voir un peu l’état des routes. Il allait se rendre compte de la destination prise par les deux milliards de dollars qu’il a dépensé pour faire des routes. Il allait également se rendre compte des difficultés qu’endure les guinéens pour se déplacer d’un point A à B. Mais, il n’est pas un garçon, c’est pourquoi, il a loué un avion aux frais du contribuable guinéen pour faire sa campagne. Ça fait sept ans qu’on essaye de faire la route Kankan-Mandiana, mais il n’y a pas moyen », crois savoir l’opposant.
Parlant enfin de son ancien allié Cellou, suite aux moquéries d’Alpha Condé, Sidya affirme que si le vent souffle, ce n’est pas Cellou qui va tomber, mais s’il y a le vent c’est « Alpha qui va tomber, c’est la fin de règne pour lui, il vit ces derniers moments de campagne »., affirme le patron de l’Union des Forces Républicaine, qui soutien que son parti, l’UFR travaille de pair avec le FNDC.
A propos des routes guinéennes, il faut dire qu’elles ne sont pas du tout en forme. Malgré les discours et autres montants faramineux annoncés, comme le régime Alpha Condé a le secret, le réseau routier guinéen se cherche encore. Parcourir la route située derrière la banque centrale au centre ville de Kaloum, à quelques 20 m de la cour du palais Sekhoutouréah relève d’un véritable parcours de combattant. Il en est partout dans le pays pro
Mohamed SOUMAH