L’attaque ce vendredi d’un train minéralier et des domiciles privés, aurait occasionné, selon la direction générale de la police nationale qui donne l’information au journal télévisé de 20H30, la mort de quatre personnes. Les présumés personnes qui auraient attaqué le train minéralier auraient tués quatre personnes dont trois gendarmes et un civil, selon la police nationale.
Il faut dire que dans le cadre du maintien de l’ordre public, le gouvernement guinéen à travers le Ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation, Général Boureima Condé a accusé jeudi les manifestants contre un troisième mandat du Président Alpha Condé, de détenir des armes de guerre, des fusils de chasse, des armes blanches. Ce n’est pas tout car le régime Alpha Condé accuse également les manifestants contre un troisième mandat de bloquer les routes nationales, de tuer de paisibles citoyens, de destruction de biens public et privé. D’où la réquisition de l’armée pour rétablir l’ordre public et préserver la paix, dit-on.
A propos des morts d’hommes, il faut dire que le régime Alpha Condé a communiqué deux fois depuis le début de la crise pos-électorale. Un premier bilan de 9 morts qui est monté à 10 dont deux policiers et ce vendredi 23 octobre 2020, l’annonce des quatre morts dont trois gendarmes, portant le nombre de mort selon le gouvernement à 14 personnes tuées.
Ce bilan est loin d’être partagé par l’opposition et la société civile qui parlent de plus de 30 morts depuis le début de la crise post-électorale en Guinée.
Dans le pays, il faut dire enfin que le réseau internet est coupé depuis la nuit du jeudi à vendredi. La communication téléphonique reste très perturbée.
Naby Camara pour Guineelive