La Procureure de la Cour Pénale Internationale ne dorme pas sur ses lauriers et veille sur ceux qui attisent la violence en Guinée. Lisez plutôt: » Après ma déclaration du début de ce mois, les violences signalées en Guinée restent toujours préoccupantes. Je réitère mon appel au calme et à la retenue de la part de tous les acteurs politiques et leurs partisans. Les différends entre les candidats aux élections devraient être réglés par les autorités compétentes, dans le plein respect de la Loi. Mon bureau suit de très près les derniers développements de la situation en Guinée. Je réitère un point important : toute personne qui commet, ordonne, incite, encourage ou contribue de quelque manière que ce soit à la commission de crimes visés par le Statut de Rome est passible de poursuites devant les tribunaux guinéens ou devant la CPI ».
Le Secrétaire général des Nations-Unies condamne les violences et reste profondément attristé par les pertes en vies humaines et la destruction de biens. Il exprime ses sincères condoléances aux familles des victimes et souhaite un prompt rétablissement aux personnes blessées.
Le Secrétaire général à travers Stéphane Dujarric, son porte-parole engage toutes les parties à agir immédiatement pour mettre fin à la violence. Il exhorte les forces de sécurité à faire preuve de la plus grande retenue en cette période délicate.
Pas évident que ces appels soient tombé dans de bonnes oreilles puisque les violences se poursuivent, aussi bien à Conakry que dans le pays profond.