Ancien Ministre du général Lansana Conté et du Président Alpha Condé et candidat malheureux à la présidentielle du 18 octobre dernier, Me Abdoul Kabèlè Camara était en conférence de presse dimanche 08 Novembre, au siège de son parti. Pour le dire en un mot comme en mille, l’ancien Ministre des Affaires étrangères, de la défense nationale et de la sécurité et de la protection civile, n’est pas optimiste pour son pays, la Guinée.
Guineelive a choisi un morceau pour vous…
«Cette élection devait permettre la consolidation de nos institutions Républicaines par le biais de l’alternance démocratique. Mais malheureusement, en lieu et place d’une saine compétition, nous avons assisté à un hold-up électoral. La vérité est que les électeurs guinéens dans leur leur écrasante majorité ont choisi de tourner la page d’une gestion clanique et hasardeuse de l’État, ils ont fait preuve de civisme et de maturité politique pour défendre dans les urnes l’alternance démocratique consacrée par la constitution. Leur victoire leur a été volée et cela n’augure rien de bon pour la stabilité, la paix et le développement de notre chère patrie. Un passage en force en appel un autre. C’est maintenant qu’il faut mettre fin si nous ne voulons pas voir tous les prochains Présidents s’éterniser au pouvoir. Le coup d’État civil appelé 3è mandat a répandu les ténèbres sur notre pays et a engendré ainsi le chaos de la démocratie. Mais, très bientôt par l’aide de Dieu, l’ordre démocratique chassera les ténèbres et la divine lumière éclairera le chemin des patriotes. Nous devons faire la promotion d’un nouveau comportement politique, respectueux des règles démocratiques qui nous engagent collectivement pour l’intérêt général. La Guinée ne doit pas être gouvernée dans la division et dans la contradiction permanente, mais dans la paix et dans l’exigence de la vérité, de justice et de réconciliation nationale».
Le Président Alpha Condé qui a déjà retiré le passeport et autres documents de voyage à deux opposants( Sidya Touré et Ibrahim Abé Sylla), appréciera sans doute.
Mohamed SOUMAH