En Guinée, des organisations de la société civile se divisent sur la question de dissolution de l’Assemblée Nationale, une des propositions de sorite de crise d’un collectif d’ONG dirigé par Dr Dansa Kourouma, président du CNOSCG.
Dans une déclaration rendue publique ce samedi 21 novembre à Conakry, un autre collectif d’organisations de la société civile composé de la PNAPIC, la MAOG, la CONACOC et de l’alliance Futuriste, se désolidarise de toute idée de dissolution d’une institution ou de révision constitutionnelle.
Selon ce collectif, la Guinée n’est pas en période transition : « le collectif des plateformes de la société civile guinéenne, recommande un renforcement de tous les jours, des libertés aux partis politiques et organisations de la société civile malgré qu’elles ne soient pas rétrécies, l’ouverture immédiate, par le premier ministre, d’un cadre de dialogue qui prendra en compte la participation de tous les acteurs sociopolitiques et la mise en place d’une commission d’enquête nationale pour examiner les exactions commises de 2007 à nos jours. Et ce, dans un bref délai dont la vice-présidence sera assuré de facto par la société civile. Par ailleurs, le collectif se désolidarise de toute idée de dissolution d’une quelconque institution qui pourrait être assimilée à un coup d’Etat institutionnel, pendant que la Guinée n’est pas en transition. Nous notons que ce comportement de positionnement est prétentieux, belliqueux, utopique et anachronique. (…). Il est inopportun d’envisager une quelconque révision de la Constitution actuelle. Le collectif souhaite dans l’avenir, l’introduction de la candidature indépendante au cours d’une prochaine révision », peut-on y lire.
TAOB