Décidément, dans les départements, les rois sont les DAF et non les ministres.

Mais au fond, quels rois ? Sinon que de ‘’gros’’ voleurs de l’Etat.

Ils sont tellement gourmands qu’ils n’épargnent même pas les petits prestataires de services.

Surtout, leurs grandes victimes : Les entrepreneurs qui peinent à avoir les marchés publics. Sur leurs dos, ils s’enrichissent vachement.

Au ministère de la Décentralisation et de l’Administration du Territoire, le DAF, Balla Moussa Camara, a exagéré au point de se demander comment le chasser de là ?

Pire, il ment sur son ministre, le respectable Bouréma Condé, pour vouloir atteindre vaille que vaille son objectif. Un vrai scandale. Tenez !

Mme Camara Aminata Kaba, entrepreneure de son état, Directrice Générale de l’Entreprise Mory-Ami Construction (EMAC), n’a actuellement que ses yeux pour pleurer. Tout comme des patrons de 2 autres entreprises dans ce même registre. Et ce, depuis 2015, après des travaux de Kissidougou, au compte des fêtes tournantes de l’indépendance nationale.

Acculée par les agios de sa banque, harcelée par ses autres créanciers, mais  ce qui la traumatise le plus et qui la fait pleurer,  ce sont les agacements du tout puissant DAF Balla Moussa Camara. Qui ne fait que la rouler, rouler et rouler. Ce qui est grave, est que ce ‘’monstre’’ du BUDGET  parachuté à la Décentralisation,  dans ses  hautes magouilles ne fait de cadeau à personne. Même Le Général Bouréma Condé, son ministre, est  accusé par lui d’être à la base du malheur de la Dame. Parce que jure-t-il : « Seul lui peut réengager le dossier de cette entrepreneure ».

C’est une histoire de 1 milliard 500 millions de nos Francs à payer à Mme Camara. Sans compter le montant des deux autres entrepreneurs.

Au fond, le DAF, Balla Moussa Camara, veut se tailler la part du lion, quoi ! Pour cela, comme à son habitude, il passe par tous les moyens, même s’il faut salir ses patrons. Dommage !

D’après nos investigations, sur 5 entreprises, 2 ont déjà été payées. Justement, pour non- respect des engagements pris avec ce DAF, les autres dossiers dont celui de Dame Camara Kaba ont été bloqués. Pourtant, tout était fin prêt pour qu’elle soit réglée.

« Quel engagement, avec qui ? Voilà ce que je ne veux jamais entendre », a vivement réagi, dimanche dernier, le ministre lorsque nous lui avons posé le problème. Et comme nous le connaissons, Bèrèma, pardon, Bouréma a été on ne peut plus clair : «Si ça ne tient qu’à moi, alors dites à la Dame de venir avec le DAF à  mon bureau et je vais débloquer la situation ». Même l’eau de roche n’est pas plus claire que ça, non !

Mais, c’était mal connaître Roi DAF Balla, ce Mercredi 25 Novembre. Certains nous ont même dit que quand ça chauffe, il fait intervenir  ses ‘’gris, gris’’, ou ses marabouts… Peu importe ! Tant que c’est la justice qu’on défend, la protection divine est plus forte que tout ça. Dès que nous lui avons fait la commission de son ministre, notre DAF a, à son tour, réagi en ces termes : « Ok, allez-y chez le ministre. La Dame le voit et le ministre m’appelle ».

Apparemment, le ministre était très occupé. Alors, son assistant nous a demandé plutôt de répartir voir le DAF pour lui dire d’accepter de venir et dès qu’il y a l’occasion, il entre rencontrer le ministre avec la Dame, selon bien les consignes du dimanche de celui-ci.

Chose qu’il ne fallait pas. Le ‘’Grand’’ Roi s’est déchaîné tout en nous criant dessus : « Mon frère, je ne bouge pas tant que le ministre ne m’appelle pas. Et allez avec la Dame au bureau, ça donne une autre impression ». Mais si c’est ce que celui-ci a souhaité. Qui peut dire ou faire le contraire ?

Ce qui est même paradoxale dans cette affaire c’est que la veille, c’est-à-dire le mardi 24, ce DAF, après avoir appris par Mme Camara qu’elle doit rencontrer le Ministre, la version a changé tout de go : « Le ministre ne peut rien faire pour toi. C’est un autre service qui peut régler ton affaire ». Deux versions pour une seule affaire ?  C’est curieux !

Voilà que notre super DAF n’est plus clair ! Ce qui explique, en réalité, tout son comportement.

Mais, pour qui se prend ce ‘’gros’’ voleur  de l’Etat ?

Seulement, qu’il sache que le vrai patron, sinon le  roi de la Décentralisation reste pour l’heure, le Général Bouréma Condé et non un minable comme lui Balla.

Bamba Bakary Gamalo