Formation du nouveau gouvernement: la politique politicienne s’invite dans le débat

François Hollande dans son livre  » les leçons du pouvoir », écrivait je cite que « le chef de l’État doit trancher. Car il ne peut être suspecté de protéger, de couvrir ou de favoriser ».

Dans un pays où la gouvernance est tributaire de la communauté mandingue, qui a toujours son mot à dire, il ne sera pas exagérer de dire que l’ancien Président Français s’est trompé lourdement pour ce qui est du pays du Président Alpha Condé.

C’est un secret de polichinelle. L’année 2020 a été marquée par la pandémie du Coronavirus. En Guinée comme ailleurs dans le monde, la maladie avait pris la place du travail. En Guinée où le détournement des deniers publics est érigée en système de gestion, la politique politicienne est toujours la règle et maitre à penser.

Dans les conditions normales, un gouvernement digne de nom, loin des considérations ethniques devrait voir le jour pour mettre la Guinée  et les guinéens au travail, afin de rattraper le temps perdu. Mais cela se passe dans un pays normal.

Et comme disait William Faulkner,  » le passé n’est pas mort, il n’est même pas passé ». Dans un pays où une communauté a pris les rênes des postes juteux et des régies financières de l’Etat dans la gestion de la chose publique, ceux qui attendent du miracle dix ans après l’avènement de l’opposant historique au pouvoir doivent déchanter.

En tout cas selon de nombreuses indiscrétions, la montagne accouchera d’une souris, quand le nouveau gouvernement tombera du ciel.

Mohamed SOUMAH