Depuis 2010, le 24 janvier de chaque année souligne le danger du métier d’avocat, en particulier pour celui qui s’investit dans les domaines de la défense des libertés fondamentales et l’établissement de l’Etat de droit.

En effet, les avocats font souvent l’objet d’intimidation, de menaces, de persécution, d’emprisonnement et d’assassinat dans l’exercice de leur métier.

C’est pour mettre un accent sur ces violences et surtout dans l’optique d’en finir avec ces violations faites à l’avocat qu’est née l’idée d’organiser chaque année une journée consacrée à l’avocat en danger mettant le focus sur un pars – l’Azerbaïdjan, cette année- sous la houlette de la Fédération de la journée de l’avocat en danger, les organisations internationales d’avocats et les divers barreaux à travers le monde. Ce pays suscité est caractérisé par des violations graves des droits de l’homme dont l’atteinte à l’exercice libre de la protection d’avocat.

Pour rappel, l’humanité a commémoré en 2020 le trentième anniversaire des Principes de base relatifs au rôle du barreau, principes adoptés par les Nations unies en 1990. Le Préambule de ces Principes indique en substance que : « la protection adéquate des libertés fondamentales et des droits de l’homme, qu’ils soient économiques, sociales et culturelles ou civiles et politiques, dont toute personne doit jouir, exige que chacun ait effectivement accès à des services juridiques fournis par des avocats indépendants».

Ces principes sus indiqués sont en parfait accord avec l’appel à une protection accrue de l’avocat que souligne la commémoration de la journée du 24 janvier de chaque année. En notre qualité d’avocat, nous nous rallions aux  consœurs et confrères des divers barreaux à travers le monde pour souligner le danger auquel font face les avocats dans l’exercice de leur métier et indiquer l’importance d’accroitre leur protection.

Dr Thierno Souleymane BARRY

 

Docteur en droit, Université Laval/Université de Sherbrooke (Canada)

 

Professeur de droit, Consultant et Avocat à la cour