Accompagner les détenus politiques et ceux qui sont contre le troisième mandat du Président Alpha Condé en procès serait désormais une pure figuration. Ces propos sont de Me Mohamed Traoré, porte-parole des avocats. Pour l’ancien Bâtonnier de l’ordre des avocats qui était dans une Radio privée dans une émission de grande écoute, l’air soulève des arbres, de la poussière et tout, mais on ne voit pas l’œil. Pour le dire en un mot comme en mille, l’indépendance de la magistrature selon l’avocat n’est pas rassurée. Il prend pour exemple, le Responsable des stratégies du Front National pour la Défense de la Constitution, Foniké Menguè, Oumar Sylla à l’état civil. Il roulait sur une moto quand il a été arrêté et il a été condamné pour attroupement non autorisé.

Pour rafraîchir les mémoires, Me Traoré a cité le procès de l’opposant Alpha Condé qui avait été qualifié de simulacre de procès à l’époque. 20 ans après, l’ancien Bâtonnier de l’ordre des avocats estime qu’il n’est pas question de revivre la même chose qui à ses yeux constitue un recul démocratique.

Pas question pour Mohamed Traoré d’accompagner un semblant de procès. A la question de savoir si les détenus politique suivront leurs avocats, l’ancien Bâtonnier de l’ordre des avocats, a laissé le choix à quelque 400 détenus politique, selon les avocats qui croupissent toujours en prison.

Selon l’avocat, les décisions de justice sont dictées et défendre les accusés ne serve pas à grand-chose. Sinon que de légitimer une justice aux ordres au  yeux de l’opinion nationale et internationale qui ne cesse de s’interroger sur les décisions de justice liée au troisième mandat du Président Alpha Condé.

Le Ministre de la Justice, Garde des Sceaux, Me Mory Doumbouya, lui-même avocat de profession, apprécia sans doute.

Naby Camara