Certes, le Front National pour la Défense de la Constitution n’a pas réussi à empêcher les scrutins controversés et la présidentielle  couplées aux  législatives du 18 octobre 2020, mais le mouvement n’entend pas baisser les bras et pour cause.
Demain samedi, une conférence de presse des coordinateur du FNDC de  Ratoma, de petit Symbaya, celui de Lambanyi et de Bantounka est annoncée à la maison de la presse de Kipé.
Le thème portera sur la restructuration du Front national pour la défense de la Constitution.

A propos de ce mouvement qui regroupe les acteurs de la société civile et des formations politiques, il faut dire qu’il a été décapité depuis la présidentielle controversée du 18 octobre 2020. Nombreux sont les responsables qui sont en prison dont celui de la Mobilisation et des stratégies, Foniké Menguè, Oumar Sylla à l’état civil.

D’autres responsables politiques et de la société civile, non des moindres  du mouvement croupissent toujours en prison. Le porte-parole des avocats de la défense de ses détenus politiques, Me Salif Béavogui estime à plus de 400 personnes dans les prisons à travers tout le pays. Leurs avocats sont interdits de leur rencontrer à la maison centrale de Conakry.
Aussi, le responsable des stratégies et planification du FNDC Sékou Koundouno et Ibrahima Diallo chargé des opérations du FNDC, visés par un mandat d’arrêt et activement recherchés ont quitté le pays pour s’exiler à Dakar.
Mème si Sékou Koundouno a affirmé sur sa page Facebook, qu’il entend à partir de l’extérieur repenser la stratégie du mouvement pour une meilleure organisation et planification, il est à se demander si le FNDC est encore à mesure de tenir devant la répression qui s’abat sur ses militants et sympathisants.
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