La Haute-commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme a déploré vendredi le sort réservé aux militants de l’opposition et membres de la société civile arrêtés en marge de l’élection présidentielle d’octobre dernier en Guinée.
La détention des opposants au 3e mandat Ousmane Gaoual Diallo, Chérif Bah, Foniké Mengé et tant d’autres s’est invité vendredi aux Nations Unies.
Dans une communication faite devant les membres du Conseil des droits de l’homme à Genève, Michelle Bachelet s’est dit préoccupé la situation des citoyens incarcérés en prison pour avoir exercé leurs droits à la liberté d’expression.
Elle a soutenu que ‘’l’arrestation et la détention de membres de l’opposition et d’activistes de la société civile sous de fausses accusations d’atteinte à la sécurité intérieure de l’État, dans le contexte des élections présidentielles de l’année dernière, sapent gravement les fondements de la gouvernance démocratique’’.
Elle a exhorté le pouvoir d’Alpha Condé à ‘’libérer toutes les personnes détenues pour avoir exercé leurs droits à la liberté d’expression, de réunion pacifique et de participation, et à garantir des procès équitables aux personnes accusées d’infractions pénales’’.
La cheffe des droits de l’homme de l’ONU a également appelé les autorités guinéennes à ‘’accélérer les procès des détenus de droit commun’’ et à améliorer leurs conditions alimentaires et sanitaires.
Source : visionguinee