La Guinée, depuis la tenue du référendum contesté et de la présidentielle du troisième mandat tout aussi contesté se trouve dans un état de paupérisation très poussé. Au point qu’il est difficile de trouver dans de nombreuses familles, un repas par jour. En lieu et trois habituelles. L’aide extérieur qui est une bouffée d’oxygène pour le pays se raréfie.
Ainsi, le front national pour la défense de la constitution (FNDC) s’invite dans le débat. De sources généralement bien informées, cette semaine, le FNDC va parler. Non pas seulement pour contester le troisième mandat jugé illégal du Président Alpha Condé, mais aussi et surtout du social. C’est un secret de polichinelle de dire que ce troisième mandat du Président Alpha Condé,contesté aussi bien en Guinée qu’à l’étranger démarre sous des chapeaux de roues. La cherté de la vie, notamment des denrées de premières nécessités, le chômage, des promesses fallacieuses qui ont du mal à se réaliser, la maladie de la Covid-19, la maladie à virus Ebola, et des rumeurs sur une possible augmentation du prix des produits pétroliers, excusez du peu,la liste est longue.
A propos, le front national pour la défense de la constitution selon nos sources aurait estimé que la politique va de pairs avec le social et compte s’inviter dans le débat pour dénoncer la manière dont Alpha Condé mène les guinéens dans le bateau avec des annonces pas suivies d’effets et une politique désarticulée qui ne  permette pas aux citoyens de vivre décemment, malgré les nombreuses richesses du sol et du sous-sol.
Il est à préciser que pour étouffer dans l’œuf toutes les contestations, le Président Alpha Condé a décapité le front national pour la défense de la constitution.
Nombreux sont les responsables qui croupissent en prison depuis des mois. D’autres, plus chanceux sont en exil. C’est le cas de Oumar Sylla, alias Foniké Menguè en prison, de Sékou Koundouno et de Ibrahima Diallo en exil, entre autres.

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