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ENI-Kankan:  les élèves-maîtres réclament le paiement de 6 mois de bourses d’entretien…

Ce mercredi 7 avril 2021, ils étaient nombreux les étudiants de l’école normale des instituteurs (ENI) dans l’enceinte de leur école pour demander le paiement intégral de deux trimestres de bourses d’entretiens.
Depuis le mois de novembre dernier, ces étudiants ne sont pas entrés en possession de leurs bourses d’entretiens. Soit de 6 mois ce qui fait au total 1.080.000 FG soit 540.000 FG par semestre. Ces étudiants exigent le paiement immédiat de leurs bourses.
Zenab Baldé est porte-parole de collectif, explique: « Nous sommes là pour exiger nos bourses d’entretien de deux trimestres, parce que nous sommes là depuis le 9 novembre 2020. Si nos bourses d’entretien de six mois ne sont pas payés, nous allons faire en sorte que les cours ne soient pas donnés à l’ENI de Kankan, et les stages sont déjà arrêtés.  Tant que nous ne sommes pas en possession de nos bourses, les cours et les stages seront arrêtés. Les étudiants de l’Université de Kankan sont payés, ils n’ont pas payer les frais d’inscription et  chez nous c’est le contraire, nous avons payés les frais d’inscription et jusqu’à présent nous ne sommes pas en possession de nos bourses d’entretien. Donc nous poursuivons cette grève jusqu’à ce que nos bourses soient payés.  »  a t-elle laissé entendre.
Dans l’enceinte de l’inspection régionale de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, Oumar Kaba, directeur des études de l’ENI de Kankan s’en défend:  » le circuit financier est très lent et ces étudiants sont payés en trimestre, donc si on voit que ces étudiants ne sont pas payés,  certainement les démarches administratives et financières sont en cours au niveau de Conakry et quand l’argent est débloqué à parti de Conakry, ça sera  mis à notre disposition afin que nous puissions procéder au paiement des étudiants. Mais pour le moment nous ne sommes pas en possession de l’argent et c’est ce qui pose problème. »
A noter qu’a notre arrivée, aucun responsable de la dite école n’était présent. Les salles de classes étaient toutes fermées. « Sans pécule, pas de cours, pas de stages », c’était le slogan des grognards.
Affaire à suivre
 
Moussa Moïse

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