Dans l’histoire de la Fédération guinéenne de Football, jamais de mémoire du guinéen, une élection n’aura susciter autant de suspicions liée à la moralité du candidat. Mamadou Anotnio Souaré puisqu’il s’agit de lui aura géré la FEGUIFOOT sur des bases pas du tout catholiques, selon les acteurs du Football guinéen. Et le renouvellement de son mandat a entrainé une levée de bouclier  liée à sa gestion. Ces réactions sont venues aussi bien de la Guinée que de par  le monde.

Dans un courrier transmis à la Feguifoot  samedi 17 avril, la FIFA a interpellé la commission électorale au respect de l’article 33, alinéa 3 qui stipule que tout acteur jugé coupable pour des faits d’éthique dans le football ne pourra pas être candidat à une instance dirigeante du Football. Pourtant, Antonio Souaré  a été jugé coupable  de corruption par des instances du football dans plusieurs dossiers.
La FIFA rappelle en outre que seule la commission électorale a les compétences de contrôle d’éligibilité des candidatures pour le congrès électif du 14 mai prochain. Il est alors a se demander, comment la commission électorale va valider la candidature de Mamadou Antonio Souaré, alors que la FIFA a attiré son attention sur le fait que ce candidat a été condamné par elle dans des affaires de corruption.

Pour sa part dans un courrier adressé à la commission électorale de la fédération guinéenne de football, le  président de ladite commission, Amadou Tham Camara, a invité la commission électorale à considérer comme nuls et nul effet les résultats de l’enquête d’habilitation préalablement menée par la commission d’éthique.

La commission d’éthique de la fédération guinéenne de football invite  la commission électorale à examiner tous les dossiers de candidature pour le poste de président de la FEGUIFOOT.

A propos, il faut dire que la personne humaine ne doit jamais être traitée comme un moyen, mais comme une fin en soi, estime le philosophe.
Antonio Souaré doit donc retirer son voile et voir son visage où ses intérêts ne doivent pas le disputer à l’honneur et à la dignité de la Guinée et du Football guinéen.

Pourtant, comme disait William Faulkner,  «le passé n’est pas mort, il n’est même pas passé ».

Et le philosophe enseigne la sagesse en ces termes: « la leçon de l’histoire, est la nécessité de faire preuve d’humilité en chaque instant de notre vie sur terre, car ce qui est durable, est le souvenir que nous laissons à la postérité ».
Mohamed SOUMAH