Le moins que l’on puisse dire, c’est que la Guinée va mal, très mal, affirment d’autres. Le référendum contesté et la présidentielle tout aussi contestée qui auront permis au Président Alpha Condé de briguer un troisième mandat, constituent la pomme de discorde.
Conséquence de cette situation, le pays a été militarisé, des centaines de personnes arrêtées et mis en prison, un climat de ni paix, ni guerre règne dans le pays, les investisseurs ont boudé la destination Guinée, la communauté internationale (Etats-Unis, France, Union européenne) en tête, qui ont toujours dénonce les conditions d’organisation de la présidentielle ont aussi boudé le pays.
Cette situation a aussi entraîné la cherté de la vie, un chômage galopant et surtout un tissu social déchiré.
Le Président Alpha Condé qui s’est subitement présenté en 2020 comme un pan-africaniste convaincu pour clamer haut et fort que la Guinée n’a pas besoin de financement extérieur pour organiser ses élections et se développer, s’est finalement rendu à l’évidence. De source diplomatique généralement bien informée, le chef de l’Etat guinéen a entamé depuis deux mois maintenant des négociations pour sortir le pays de cette situation.
Mais la réponse de la communauté internationale a été on ne peut plus claire. Le Président Alpha Condé selon la même source doit revenir aux fondamentaux. Dialoguer avec son opposition et libérer les détenus politiques qui sont accusés de tous les péchés d’Israël sans que la justice accusée d’être à ses ordres ne donne les preuves.
Aux dernières nouvelles, même si Alpha Condé voudrait garder le secret jusqu’au bout, des contacts auraient été entreprises auprès de tous ceux qui ne pensent pas comme lui(leaders politiques et acteurs de la société civile) afin d’entamer le dialogue politique.
Histoire sans doute de sortir la Guinée du blocage dont il se trouve depuis pratiquement un an.
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