Il n’est secret pour personne de dire et reconnaître que la Guinée traverse une crise politique et sociale.
Cette impasse tire sa source des élections controversées ( l’organisation du référendum pour le changement de la constitution et l’élection présidentielle du 18 octobre 2020) qui donne la possibilité au président de briguer un troisième mandat.
Le pouvoir de Conakry était campé sur sa position malgré des manifestations de l’opposition et le FNDC soldées par des dizaines de morts et des appels et messages à l’international.
Ces projets sataniques ont été réalisés à la satisfaction exclusive du pouvoir.
En plus, le pouvoir a procédé à l’arrestation et la détention de plusieurs opposants et acteurs de la société civile. Certains jugés et condamnés et d’autres en attente toujours d’un procès.
Des pays comme la France, les Etats-Unis, la communauté internationale en un mot a interpellé les autorités guinéennes de non seulement libérer les détenus sans condition, mais aussi de privilégier le dialogue.
Comme pour dire que ce message est tombé dans de bonnes oreilles, le président Alpha Condé a pris un décret jeudi, nommant Fodé Bangoura du PUP, secrétaire du cadre permanent de dialogue politique et social.
Mais nombreux sont des guinéens qui estiment que cet acte du président Alpha Condé est salutaire, mais beaucoup s’inquiètent quand à l’applicabilité, car le président Condé n’est pas son premier acte.
C’est pourquoi, il ne serait pas exagérer pour nous de dire que la communauté internationale n’a pas dit son dernier mot.
Alkhaly Condé
