Ivory Coast's President Laurent Gbagbo (L) and the President of the Rally of the Republicans (RDR) party Alassane Dramane Ouattara shake hands after a meeting to discuss about the October 31 presidential elections in Abidjan on September 6, 2010. AFP PHOTO / SIA KAMBOU / AFP PHOTO / SIA KAMBOU

C’est une nouvelle qui fait peut-être  le bonheur de tous les ivoiriens dignes de ce nom. Après  son acquittement à la CPI, l’ancien président Ivoirien Laurent Gbagbo rentre dans son pays après  dix ans d’absence.

Ce retour selon bon nombre  d’observateurs de la scène politique africaine en générale et celle ivoirienne en particulier est gage d’un début d’une réconciliation dans ce pays  déchiré par une crise post-électorale de 2010.

Selon une information dont nous détenons, le président  Alhassa Ouattara qui fait face à toutes les contraintes veut mettre cette ocassion à  profit pour relancer la réconciliation nationale que tous les ivoiriens aspirent. 

Contrairement à la Côte d’Ivoire, le pays  dirigé par Alpha Condé patine dans ce sens. En Guinée une crise  profonde mine la classe politique du pays. Depuis la tenue du référendum et l’élection présidentielle du 18 octobre dernier, le pays a enregistré plusieurs cas de morts, plusieurs responsables politiques et des acteurs de la société civile sont en détention et d’autres en fuite. Cet état de fait laisse le pays dans une impasse qui ne dit pas son  nom.

Pour calmer les choses, la communauté internationale et les organisations de défense des droits de l’homme ont fait  appelle au pouvoir de Conakry pour la libération des détenus politiques. Mais jusque-là ces appels ne sont pas tombés dans de bonnes oreilles.

Espérons que le président Alpha Condé prendre un bon exemple à son son frère et  ami Alassane Ouattara pour poser des actes allant dans le sens de la réconciliation  souhaitée par des guinéens.

Alkhaly Condé