Le référendum et les élections législatives controversées du 18 octobre 2020 suivie de la présidentielle du 18 octobre de la même année continuent de faire des vagues en Guinée. Avec son cortège de mort, de blessés et de prisonniers politiques qui se comptent toujours par milliers.
Cette situation n’est pas sans conséquence sur la tranquillité et la paix dans le pays, si des mesures urgentes ne sont pas prises. Ainsi, la communauté internationale qui suit de très près la situation au pays ne cesse d’envoyer des émissaires à Conakry pour tenter de rapprocher les positions entre les frères ennemis.
C’est ainsi que le représentant spécial du Secrétaire général des Nations-Unies et Chef du Bureau pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel, Mahamat Saleh Annadif est arrivé en Guinée il y a quelques semaines seulement.
Cette semaine aussi, un autre émissaire du Secrétaire général des Nations-Unies, Antonio Guiteress séjourne encore en Guinée. Il s’agit de Abdel Fatau Musah, Directeur de division Afrique de l’Ouest du département des affaires politiques et de la consolidation de la paix et des opérations de paix au sein des nations-Unies. Mercredi 30 juin, le diplomate Onusien a pris langue avec plusieurs acteurs de crise sociopolitique de la crise guinéenne.
Il a notamment rencontré Cellou Dalein Diallo et Mamadou Sylla qui était entouré de son cabinet. Mais aussi les leaders religieux, la majorité présidentielle et le Secrétaire permanent du Cadre du dialogue politique et Social, Fodé Bangoura.
Que se cache alors derrière cette inquiétude de la communauté internationale ?
Selon nos informations, c’est dans le cadre de la prévention de la paix et de l’unité nationale dans le pays. Il est vrai que le Président Alpha Condé a initié un dialogue politique et social. Mais ce cadre de dialogue a du mal à se mettre sur les rails, faute de candidat au dialogue. Mais aussi le fait de dialoguer avec ceux qui ne sont pas protagonistes de la crise guinéenne.
Ousmane CISSE