C’est sous le leadership de Lounceny Camara, ancien Président de la Commission électorale nationale indépendante et ancien Ministre qu’une fronde a débuté au sein de l’Assemblée nationale dite « parlement Damaro ».
En cause, la gestion patrimoniale des fonds du parlement contesté. Le Président du parlemente st accusé de gérer avec ses femmes,; ses enfants, amis, parents, copains et coquins. Avec en ligne de mire, une petite somme de 32 milliards GNF, environs 30 millions de dollars.
Déjà, le problème a été porté au niveau du Président Alpha Condé pour trancher. Et les relations inamicales entre les deux personnalités du pays n’ont pas arranger les choses pour Damaro.
Déjà au sein du parlement, deux groupes se sont formés. Ceux qui jurent du départ de Damaro et les députés à la solde de Damaro lui-même qui se regardent en chiens de faïences. Les premiers jurent par son départ, les autres que Damaro entretiennent estiment que leurs intérêts passent avant tout.
Dans tout ça, les mauvaises langues affirment qu’il y a une main invisible du locataire du palais Sékhoutouréya dans tout ça.
C’est dire que la guerre de succession a bel et bien commencé.
Ces mêmes mauvaises langues affirment que dans le pays du Président Alpha Condé, les précédents ne manquent pas. C’est le cas de feu Kélèfa Sall, ancien Président de la Cour Constitutionnelle, qui avait sonné l’alerte sur la volonté du Président Alpha Condé de mourir au pouvoir. Nous étions en 2015. Et le vent du troisième mandat qui est désormais effective a fini par l’emporter.
Il est alors à se demander si Amadou Damaro Camara ne suit pas de très près le chemin qu’avait suivi feu Kélèfa Sall.
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Mohamed SOUMAH
