Le président Patrice Talon a prêté serment dimanche pour un second mandat de cinq ans à la tête du Bénin. Il a plaidé pour tourner la page des tensions électorales.
« Les élections ainsi que les incompréhensions ou les querelles qu’elles génèrent, c’est désormais du passé », a lancé Patrice Talon lors de la cérémonie d’investiture qui s’est tenue ce dimanche au stade Charles de Gaulle de Porto-Novo.
Aucun chef d’État ou de gouvernement n’était présent. Un « entre soi républicain » assumé du côté de la présidence, où une source proche de Patrice Talon insistait sur le fait qu’en 2016, déjà, aucune délégation étrangère n’avait été conviée.
« Agbon non »
Patrice Talon, qui a assuré qu’il entamait avec ce second mandat son « mandat ultime », a assuré vouloir au cours des cinq prochaines années « relever tous les défis », qu’il s’agisse « de renforcer l’unité nationale, d’assurer notre sécurité, d’améliorer notre cadre et nos conditions de vie », « de mettre fin à l’impunité, notamment des élites » ou encore de « renforcer notre processus démocratique ».
Jeuneafrique