Pour la énième fois, le responsable de la mobilisation du front national pour la défense de la constitution  est tombé malade. En un an de prison, il a séjourné plusieurs fois dans les hôpitaux pour des malades, apparemment qui ne guérissent pas en Guinée. Marrdi 27 juillet 2021, l’activiste de la société civile  a été une nouvelle fois admis  à l’hôpital.

Selon son avocat, malgré  l’instance du cardiologue qui recommande son hospitalisation, il a été de nouveau conduit à l’hôpital après dit-on les soins.
A propos, le  FNDC accuse  le ministre de la justice et Alpha Condé de donner des instructions pour que Oumar Sylla à l’état civile retourne en prison.
Pour rappel, Oumar Sylla a été condamné à un an d’emprisonnement en première instance de Mafanco  puis à 3 ans d’emprisonnement en appel par la cour d’appel pour «  provocation directe à un attroupement non armé suivi d’effet,  de communication et de diffusion de fausses informations ».

Pendant ce temps, l’autre détenu politique, Ibrahima Chérif Bah, qui a également séjourné plusieurs fois à l’hôpital avant sa libération, ne serait pas également aux mieux de sa forme selon ses proches. Il attend ses documents de voyage pour partir se soigner à l’étranger. Mais comme le vice-président de l’UFDG,  Dr. Fodé Oussou Fofana, Alpha Condé n’a pas encore donné son accord pour que les célèbres patients guinéens aillent se soigner à l’étranger, faute de structures sanitaires appropriées sur place. Le pire est à craindre, mais apparemment, les lignes n’ont pas bougées du coté de Sekhoutouréah.

Face à cette situation, il est que la Cote d’Ivoire n’est pas la Guinée. Mais toujours est-il que les frères ennemis de la crise postélectorale ivoirienne, après des milliers de morts, des mutilés, des blessés, des pertes matérielles considérables, excusez du peu la liste est longue, se sont retrouvés pour se parler au nom d’une véritable réconciliation nationale pour la Cote d’Ivoire et les ivoiriens.

En Guinée, depuis plus de dix ans, les discours officiels se résument le plus souvent à des promesses fallacieuses. Mieux entre les discours et la réalité sur le terrain, il y a une distance océanique.

Alors, si nous étions dans un pays normal, on allait dire comme  François Hollande dans les leçons du pouvoir que  « le chef de l’État doit trancher. Car il ne peut être suspecté de protéger, de couvrir ou de favoriser ».

 

Mohamed SOUMAH