C’est dans un Décret lu  jeudi 05 août 2021  à la  télévision nationale que le Président Alpha Condé a prorogé l’État d’urgence sanitaire en Guinée. Tout en durcissant cette fois-ci le ton face à la progression des variants Alpha, Gamma, Delta et autres de la coVID-19 dans le pays.

Ainsi, le couvre-feu coure de 22H à 4H du matin, le contrôle sanitaire reste en vigueur dans  les lieux de loisirs (hôtels, restaurants et bars), l’interdiction des regroupements de plus de 50 personnes dans les cérémonies de mariage et baptême, l’observation dans les lieux de culte des mesures barrières. Mais aussi le  port obligatoire des bavettes dans les lieux publics, le respect de la distanciation sociale. Ce n’est pas  tout car est également maintenu  le renforcement du contrôle sanitaire dans les lieux d’entrée des zones minières avec la présentation des tests PCR ou cartes de vaccination, l’interdiction de transporter d’une localité à une autre des corps testés positifs au Covid-19, le contrôle sanitaire et l’imposition des documents négatifs des tests PCR ou de vaccination aux voyageurs interurbains à la rentrée et à la sortie des préfectures.

Jusqu’à interdit dans le combat contre cette pandémie, l’obligation est désormais faite aux structures sanitaires privées d’effectuer des tests de diagnostic en collaboration avec l’ANSS pour tout cas de positivité détecté en leur sein.

Aussi, l’invitation est faite à l’ensemble des guinéens à se faire vacciner contre la Covid-19 sur toute l’étendue du territoire national.

Ces  mesures barrières édictées, conclut le Décret  restent valables pour toutes les préfectures et seront réexaminées mensuellement en fonction de la situation épidémiologique de la Covid-19 dans les préfectures frontalières du pays. Ce sont Beyla, Boffa, Boké, Coyah, Dubreka, Forécariah, Fria, Kindia, Loubia, Koundara, Labé, Macenta, Mamou, N’Zérékoré, Pita, Tougué, Yomou, Kankan, Lelouma, Mali et  dans les (5) communes de Conakry.

En fin, le non respect des mesures sanitaires édictées exposent le contrevenant aux sanctions prévues par la réglementation en vigueur.

Instruction est faite aux ministères en charge de la défense nationale, de la sécurité et de la protection civile, de l’administration du territoire et de la décentralisation, des transports, de la jeunesse, de la culture, des sports, de l’hôtellerie et du tourisme, et aux Secrétariat chargé des affaires religieuses de veiller  à l’exécution strict du Décret.

 

Mohamed SOUMAH