Le moins que l’on puisse dire, c’est que avec le Président Alpha Condé, qui se dit pourtant panafricaniste dans l’âme, il ne faut pas toucher aux intérêts de la Turquie encore moins ceux de la Chine. Ces deux Nations restent les maitres incontestés des ressources minières, halieutiques, forestières, entre autre de la Guinée. jeter un coup d’œil sur la préfecture de Boké, érigée pompeusement « zone économique » et voir comment les ressources minières sont exploitées avec embarquement immédiat pour deux Ports construits pour la circonstance afin de transporter les minerais, loin du regard des guinéens. Et dans tout ça, malin, celui qui vous dira, comment de minerais » ces sociétés écrans » transportent et combien elles payent comme argent dans les caisses du pays, qui sont trouées.
Pour ne rien arranger, la Turquie est le seul maitre à bord du Port Autonome de Conakry. dans ce port, pourtant autonome, il est interdit aux travailleurs guinéens de manifester leur mécontentement ou de dénoncer leurs conditions de vie et de travail.
Pour le dire en un mot comme en mille, les Turques ont le Droit de vie et de mort sur les travailleurs guinéens en terre guinéenne. Sous le magistère du Président Alpha Condé, les gunéens verront de toutes les couleurs.
Les employés de la société Albayrak transport qui n’avaient pas compris que le Port Autonome de Conakry appartenait aux Turques l’on appris à leurs dépens. quand ils ont manifesté, ils ont été arrêtés, emprisonnés et déférés en l’espace d’une semaine de façon déconcertante.
Leur procès s’est ouvert mardi 24 août 2021, au tribunal de première instance de Mafanco. Il est vrai que tous les prévenus ont plaidé non coupables des faits mis à leur charge devant le Tribunal, mais la probabilité est très forte que ces pauvres travailleurs qui ont réclamer de meilleures conditions de vie et de travail ne soient pas éloignés de leurs familles pour la prison.
Interpeller le 16 août 2021 alors qu’ils manifestaient devant les locaux de la société turque, sur les 36 travailleurs d’Albayrak transport, 20 ont comparu mardi devant le tribunal correctionnel de Mafanco.
Manifester pacifiquement pour réclamer une revalorisation des salaires et une immatriculation à la caisse nationale de sécurité sociale, constituent désormais un délité en Guinée.
Aux dernières nouvelles, l’affaire a été renvoyée au 26 août pour les réquisitions et plaidoiries.
Pour méditer sur leurs sorts, les pauvres travailleurs ont été conduits à la maison centrale de Conakry où ils côtoient les criminels. Ainsi va la Guinée sous l’ère Alpha Condé.
Ousmane CISSE