Le prélèvement de 5% dans le salaire des fonctionnaires et 2% pour les retraités fait  toujours jaser en Guinée. Ce vendredi 3 septembre, l’USTG(union syndicale des travailleurs de Guinée) dirigée par Abdoulaye Sow s’est  prononcé sur ce sujet.

Devant des médias, le syndicaliste a déclaré que la prise  en charge médicale des travailleurs est une bonne chose, mais d’après lui, en Guinée le processus qui a abouti à la mise en place de l’institut national d’assurance maladie obligatoire (INAMO) et la caisse nationale de prévoyance sociale des agents de l’État (CNPSAE) a été biaisé sur toute la ligne par la centrale syndicale dont le CNTG et l’USTG-Mamou.

« Le fonctionnaire doit savoir oui on a mis en place une caisse pour le protéger, mais comment il peut en bénéficier ? Est-ce que quand je tombe j’ai une prise en charge directe ? Parce qu’il y a des structures où il n’y a même pas de centre de santé. Alors comment ce fonctionnaire qui est dans un village comme Panziazou sera pris en charge ? Comment les gens doivent être évacués et comment ça va se faire ? Comment les gens vont être pris en charge dans les pharmacies, les hôpitaux, tout ça devrait être étudié, mais ensemble. Pourquoi on se cache ? Pourquoi on a voulu faire seul ? », s’est-il interrogé.

Avant  de conclure, en ces termes : « Nous sommes choqués par le processus qui a été employé qui n’est pas inclusif par l’usage du faux. L’USTG voudrait qu’il y ait une prise en charge pérenne, mais que chacun soit informé et sache ce qu’il doit faire. Qu’on ne trompe pas les guinéens. Les guinéens ne méritent pas ça… ».

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