Après plusieurs associations et activistes des droits de l’homme  pour la défense des villages impactés par la réalisation du barrage hydroélectrique de Souapiti dans la préfecture de Kindia, c’est autour  des autorités administratives de monter au  créneau. Histoire d’attirer l’attention des nouvelles autorités du Comité National du Rassemblement  pour le Développement sur le drame qui se joue sur l’avenir de plus de cent mille âmes, directement ou indirectement impactées par la réalisation du dit barrage.

Le sous-préfet  adjoint de Bangouya qui assume l’intérim durant la transition, une localité située à 45 km du centre ville de Kindia, Mouctar Sylla reste très préoccupé par plusieurs problèmes.  Il s’est exprimé sur la Radio Nationale. Banguya étant la sous-préfecture qui abrite le barrage.

Tout d’abord,  la première préoccupation reste liée à la  montée des eaux du barrage suite à la fermeture des vannes du barrage. Ce n’est pas tout car les populations impactées ne savent pas que faite avec  le blocage du paiement  des indemnisations des impactés et déguerpis des localités touchées par la réalisation du barrage.

Un autre problème et non des moindres souligné par Mouctar Sylla, ce sont les secousses et tremblements  de terre qui sont récurrents dans les villages qui entourent le barrage hydroélectrique de Souapiti.

A ce jour, aucune étude n’est réalisée pour en savoir sur le phénomène et donner des conseils aux populations qui sont essentiellement des agriculteurs et éleveurs sur les attitudes à adopter face aux secousses et tremblements  de terre.

Face à tous ces problèmes, le sous-préfet de Bangouya,  Mouctar  Sylla qui assume l’intérim depuis l’arrivée du Comité National du Rassemblement  pour le Développement, tire la sonnette d’alarme et appelle les autorités à se pencher immédiatement sur les sujets cités plus haut. Pour le bonheur de plus de 100 mille personnes.

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Almamy Kalla CONTE

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