Nous étions dans les années 1990, au début du multipartisme en Guinée. Ils avaient pour noms à l’époque, un certain Alpha Condé, bah Mamadou, Siradiou Diallo, Jean-Marie Doré, Charles Pascal Tolno, Mansour Kaba, pour ne citer que ceux-là, qui étaient opposés au régime militaire d’alors, dirigé par le général Lansana CONTE.

Face aux militaires qui voulaient s’éterniser au pouvoir, les divergences  et autres incompréhensions n’ont pas manquées entre opposants au point que ceux qui ne juraient que par le départ des militaires au pouvoir. Au finish, ceux qui voulaient briguer la magistrature suprême ont oublié l’essentiel, donnant le champ libre aux militaires.

Dans la classe politique d’alors, Jean-Marie Doré a tenté la médiation en vain. Ne comprenant pas ses frères de l’opposition, il a lancé cette phrase »opposition guinéenne  est la plus bête d’Afrique.

Aujourd’hui, cette phrase est encore d’actualité puique en l’espace de quatre mois , plusieurs coallitions ont vu le jour au risque de donner libre court aux militaires au pouvoir.

La dernière pour donner raison à  Jean marie Doré regroupe, les partis politiques présents à cette rencontre du siège du  PUP, RDIG, ARENA, RGD, GUDE, MPDG, RDI, PGR et PTS.

Sékou Koureissy Condé, à la sortie de la réunion a notamment déclaré: « La rencontre était axée sur la mise en place d’une plateforme de partis politiques qui a pour vocation de promouvoir la médiation, la réconciliation, l’identification des sujets fondamentaux liés à la transition, à sa bonne marche et à son bon déroulement », Nous avons premièrement constaté que la mission de rapprochement des grandes plateformes existantes, il s’agit du RPG Arc-en-ciel, du CPP ou du FPP, pour une cohésion et l’unité des forces politiques de notre pays, il était indispensable qu’une force du centre puisse se poser pour réconcilier, rapprocher et pour favoriser un débat portant sur la réussite de la transition ».

A n’en pas douter, Colonel Mamady Doumbouya qui traine les pas de la transition, aura le champ libre devant lui, faute d’opposant.

Mohamed SOUMAH