A vrai dire, le phénomène ne date pas d’aujourd’hui. Au cours de la décennie écoulée, la cherté de la vie a atteint des proportions inquiétantes, du moins en Guinée, le pays que nous connaissons le mieux.  Mais ces derniers mois, il faut dire que les choses se sont accélérées au point que le panier de la ménagère en suffoque. Les denrées de première nécessité dont le riz qui est de loin, l’aliment le plus consommé en Guinée sont de plus en plus hors de portée pour les guinéens moyens. A titre d’exemple, le sac a franchi le cap de 350.000 GNF dans certains endroits de la capitale. Que dire des conditions, produites sur place en Guinée. Le panier de la ménagère à rude épreuve sous l’œil vigilant de la junte militaire qui a promis monts et merveilles aux guinéens depuis le 05 septembre 2021.

Pendant ce temps, le mois de Ramadan, considéré comme un mois de grande consommation arrive à grand pas. Et ce mois d’ordinaire connait une hausse vertigineuse des prix sur le marché.

La frustration gagne du terrain, mais aussi des supputations sur les intentions supposées ou réelles du Comité National du Rassemblement pour le Développement de garder le pouvoir.

Que dire de la durée et du chronogramme des futures élections ?

A n’en pas douter, c’est un cocktail de problèmes qui risquent de s’empirer avec ces dictions populaire, qui enseigne je cite :  « un sac vide ne peut  pas se tenir débout » ou encore « un ventre vide n’a point d’oreille.

Mohamed SOUMAH