Le moins que l’on puisse dire, c’est que Conakry, la capitale guinéenne a été agitée lundi 28 février. La libération par Sidya Touré et Cellou Dalein Diallo de leur domicile respectif que le patrimoine Bâti-Public considère comme une propriété n’a pas été du goût des militants et sympathisants des leaders politiques cités plus haut.

A propos, si côté civil, rien a été signalé comme exaction des forces de défense et de sécurité, côté force de défense et de sécurité, des blessés ont été montrés à la télévision nationale, dont un policier qui aurait reçu une balle réelle au dos et un autre policier qui a vu trois de ses dents cassés. Soit.

Pour ce qui est du Comité National du Rassemblement pour le Développement, il faut dire que les militaires sont restés droit dans leur botte. Dans un communiqué, le CNRD a fait le bilan de la moisson. 53 résidences sont tombés dans les filets du patrimoine Bâti-Public, les Cités Chemins de fer, de Police, de  la Douane, de la Résidences 2000,  de l’imprimerie Patrice Lumumba, le domaine maritime remblayé situé derrière le Camp Camayenne qui sont tombés dans le portefeuille de l’Etat.
Parlant des leaders politiques, Sidya Touré s’est trouvé une résidence taillée sur mesure avec toutes les commodités mondaines dans un quartier de la haute banlieue de Conakry. Il en est de même que Cellou Dalein Diallo.

Et ce mardi, les nerfs se sont calmés. La circulation est fluide ce matin et les populations semblent vaquées à leurs occupations, habituelles à la recherche du pain quotidien.

Almamy Kalla CONTE

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