En marge du vote des membres du Conseil Supérieur de la Magistrature, l’Association des Magistrats de Guinée a aussi procédé à l’élection de ses membres dans la salle d’audience de la Cour d’Appel de Conakry. .
Au total, 7 postes étaient à pourvoir : un président, un secrétaire général, le poste de trésorerie, un secrétaire à l’information, un secrétaire à la presse et à la formation, un secrétaire aux affaires sociales et le Secrétaire aux affaires extérieures.
N’Faly Sylla qui a supervisé les travaux a fait le décompte suivant : 226 votants sur les 431 électeurs, avec un taux de participation de 51, 27%.
Et c’est sans surprise que Mohamed Diawara sur la photo, juge à la CRIEF a été élu président avec 163 voix.
Abdoulaye Israélien Kpogomou élu Secrétariat général avec 129 voix, Madame Keita Néné Hawa Diallo a eu158 voix pour occuper le poste de Trésorière. Ce n’est pas tout car le Secrétariat à l’organisation a été confié à Mamoudou Diakité qui a eu 150 voix et le Secrétariat à la presse et à la formation a été confié à Kaman Magloire Théophile Kwadio qui a obtenu 114 voix, alors que Madame Sylla Joliette Mami qui a obtenu 163 voix est élue Secrétaire aux affaires sociales, tan disque le poste de Secrétaire aux affaires extérieures est confié à Madame Aïcha Sacko qui a eu 163 voix.
Pour ce qui est du nouveau président de l’association des magistrats de Guinée Mohamed Diawara qui a succédé au magistrat de renom Mohamed Aly Thiam n’est pas un inconnu dans le domaine de la magistrature.
Polyglotte, il parle Français, Anglais et se débrouille dans plusieurs langues internationales.
Dans le milieu judiciaire, il est connu comme un magistrat jeune, réputé talentueux, intègre et attaché à l’application des textes de lois. Même si le milieu est qualifié de « pourri », l’unanimité se dégage autour de Mohamed Diawara.
Et pour aider à comprendre le Droit, malgré son jeune âge, il est écrivain et auteur de plusieurs ouvrages.
A n’en pas douter, il fera son mieux pour que les droits des magistrats soient respectés et assurer l’indépendance et l’impartialité des magistrats face au pouvoir public.