C’est la fin de l’état de grâce pour le CNRD, la junte au pouvoir en Guinée. 58 partis politiques ont rendu publique une déclaration dans laquelle ils déplorent que « l’inclusivité et la justice, qui étaient au cœur de la profession de foi du CNRD à sa prise du pouvoir, ne semblent plus être la boussole de son action publique ». Pour en parler, RFI et France 24 reçoivent l’un des principaux opposants guinéens, Cellou Dalein Diallo, le président de l’UFDG (Union des forces démocratiques de Guinée).

Interrogé par Laurent Correau de RFI et Marc Perelman de France 24, Cellou Dalein Diallo revient sur cette déclaration, mais aussi sur les procédures qui le visent devant la Cour de répression des infractions économiques et financières (Crief) et devant les services des domaines de l’État : « Aucune procédure habituelle n’a été suivie », déplore l’opposant, estimant par ailleurs que les assises nationales annoncées par le gouvernement ne permettront pas de répondre aux problèmes soulevés par les partis.

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