Cours des comptes : une journée porte ouverte sur le leadership féminin avec des partages d’expériences

La journée porte ouverte avec pour thème « immersion et partage d’expériences dans le cadre du leadership féminin » sur la connaissance de la Cour des Comptes s’est tenue ce jeudi dans la salle de conférence de l’institution en charge du contrôle des finances publiques en Guinée.

Une façon pour les femmes de la Cour des Comptes  à l’initiative  de cette journée  de clôturer en beauté, le mois de la femme ce 31 mars 2022.

Pour l’occasion, conseillers référendaires, auditeurs, vérificateurs, magistrats, auxiliaires de justice, femmes d’entreprises, entrepreneuses, femmes  journalistes, actrices de la société civile, entre autres ont rehaussé de leur présence à la cérémonie. Pour débattre  et échanger sur des panels alléchants comme « accès aux crédits pour les femmes, santé et gestion du stress au travail, femme et finances publiques, femme et magistrature, model de réussite dans l’entreprenariat féminin, gouvernance », entre autres.

Les invités ont d’abord eu droit à la présentation  de l’organisation, ses attributions et son fonctionnement. De ce qui précède, il ressort que la Cour des Comptes est une  institution  qui existe en Guinée  depuis 1967 sous la première République et a évolué sous différentes appellations pour être aujourd’hui la Cour des Comptes qui a 94 employés dont le personnel d’appui. Parmis ces employés,  22 femmes, soit 20% de l’effectif total.

Au lancement de cette journée, le premier Président de la Cour  des Comptes, Mohamed Diaré, a parlé de la dynamique de son institution qui, dans le cadre du renforcement de ses capacités institutionnelles et humaine est en étroite collaboration avec  l’organisation internationale des institutions supérieures de contrôle des finances publiques avec notamment la mise en place du programme de partenariat d’appui accéléré par des pairs. De ce partenariat est née la signature de deux accords de coopération avec  le centre régional de formation des institutions supérieures de contrôle des finances publiques sub-saharienne d’expression française et l’initiative de développement de l’INTOSAI.

Ce qui a permis à de la Cour  des Comptes de Guinée d’élaborer et d’adopter son plan stratégique pour la période 2020-2024. Ce qui renforça la Cour  des Comptes  en matière de vision, la définition de la mission et les valeurs fondamentales devant encadrer les travaux.

Parlant du genre, le premier Président de la Cour  des Comptes, Mohamed Diaré a parlé de  la création au sein de la Cour d’un comité genre, inclusion sociale et bien-être qui a pour objectif, la promotion du développement inclusif et du bien-être du capital humain. Pour l’accès des femmes à un travail décent et productif dans des conditions de liberté, d’équité, de sécurité et de la dignité humaine.

Dans les échanges, plusieurs femmes anciennes Ministres, cheffes d’entreprises,  femmes de projet de développement, anciennes travailleuses au sein  des institutions financières internationales,  celles qui ont réussie des initiatives privées dans les projets, entre autres ont partagé leurs expériences de la vie ainsi que de leur évolution et inviter les autres femmes à s’inspirer d’eux.

C’est le cas de Hadja Aicha Bah, ancienne Ministre de l’éducation nationale, qui a laissé des marques indélébiles dans  le système éducatif guinéen, selon les acteurs.

Au terme de la rencontre, Mohamed Diaré a noté avec satisfaction ces échanges et partages  d’expériences des femmes qui font bouger la Guinée. Il a enfin conseillé l’éducation des jeunes filles qui doivent prendre demain  la relève des femmes qui ont de l’expérience aujourd’hui pour changer les choses en Guinée.

Almamy Kalla CONTE

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