Assises nationales: un acteur de la société civile évoque un fiasco ! 

Démarrées ce lundi, 11 avril 2022 sur toute l’étendue du territoire national ,  ces assises nationales ayant pour slogan ‘ vérité, pardon et  réconciliation, vont permettre aux guinéens de se parler , se pardonner et enfin de se réconcilier. 

Cependant,  certains acteurs de la société civile et des partis politiques évoquent déjà un fiasco de ces assises nationales en ce sens que pour eux les personnes ressources étant près de la société n’ont pas été associées à cette belle initiative.

 

C’est le cas du président de l’ONG « Mérite International » , Ahmed Sékou Traoré. Dans un entretien accordé ce mercredi, 13 avril 2022, à l’un de nos reporters a déclaré sans détour ceci:  » en tant qu’un acteur de la société civile, très sincèrement quand l’annonce a été faite, nous l’avons accueillie avec une grande satisfaction. En ce sens que nous nous sommes dit que ces assises nationales seront une opportunité dans un cadre de discussion où chaque guinéen se réjouira  d’étaler toutes ses vérités qui se trouvent dans son tréfond, sans le but de se pardonner et de se réconcilier pour que le psys sombre enfin dans la paix et la quiétude sociale. Pour ce faire, j’ai dis que c’est une belle initiative « .

 

Mais poursuit l’activiste de la société civile ; : malheureusement, le regret que j’ai , c’est que nous avons compris que certains membres de l’organisation de ces assises nationales sont en train d’utiliser cette action pour des  intérêts personnels, pour des fins économiques et mercantiles. Et ça, le peuple de Guinée   comprendra  plus tard la mauvaise foi de ces gens-là. Comment voudraient-ils que ces assises nationales atteignent les objectifs assignés ? Même , nous qui sommes de la société civile, nous  n’avons pas été associés à cette belle initiative. Ils oublient que  ce sont nous qui sommes très proches des sociétés guinéennes. Ceci dit  qu’on était les acteurs les mieux indiqués pour faire ce travail de pardon et de  réconciliation sur toute l’étendue du territoire national. Je prie Dieu que ces assises nationales réussissent sinon que je vois  d’un œil son  échec  » .

 

Parlant de la récente sortie du ministre secrétaire général à la présidence, le colonel Amara Camara sur les ondes de la RFI , laissant entendre que  c’est le CNT qui doit fixer la durée de la transition, notre interlocuteur n’a pas tardé de souligner en ces termes :  » je m’inscris en faux , ce n’est pas le CNT qui doit fixer la durée de la transition. Mais, ce sont les forces vives de la nation en commun accord avec le CNRD qui sont habilités à fixer la durée de la transition. Pour preuve, c’est ce qui est dit dans la charte.  Il ne faudrait pas qu’on invente les choses « .

 

Propos recueillis par Léon KOLIE

 

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