Parler de violence aujourd’hui ramène carrément au mépris et au déni qui ont tout le temps caractérisé le régime d’Alpha Condé. Un régime plombé par le bafouillement des libertés fondamentales des citoyens, des leaders politiques, sociaux et syndicaux. Cette frustration a provoqué un ras-le-bol qui s’est transporté dans la rue. Voilà les faits que feint d’oublier Lansana Kouyaté.
La violence a été voulue et entretenue par le régime défunt, un lourd héritage du CNRD si on n’y prend garde. Non, Lansana Kouyaté, la violence ne retarde pas la transition. En cause : il suffit de respecter les libertés fondamentales des citoyens.
Pour la gouverne de LK, vingt jours après le 5 septembre 2021, la junte faisait promulguer une Charte de la transition, laquelle s’engageait – dans son article 2 – à veiller à « la promotion et [à] la protection des droits de l’homme et des libertés publiques ».
Désormais, « Les libertés et droits fondamentaux sont reconnus et leur exercice est garanti aux citoyens dans les conditions et les formes prévues par la loi, insistait l’article 8. Aucune situation d’exception ou d’urgence ne doit justifier les violations des droits humains. » Il suffit donc de respecter cet engagement pris au lendemain même de la prise du pouvoir, afin d’éviter aux Guinéens de la violence.
Comme quoi, LK a tout faux, lors qu’il déclare : « Ceux qui aspirent à la violence, c’est qu’ils comprennent mal. Si c’est véritablement pour que la transition ne dure pas, la transition va durer si la violence continue soyez-en sûrs. C’est un manque de vision que de vouloir une chose et son contraire. », a indiqué l’ancien Premier Ministre.
Source: www.kababachir.com